La première version du livret "Je me souviens" est disponible !

Par GERALDINE PEARD DUFRAISE, publié le mardi 30 juin 2020 13:27 - Mis à jour le mardi 30 juin 2020 16:48
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A nos lecteurs…

 

         Ce livret est le fruit d’échanges entre les Aînés de l’EHPAD Le Floret et les élèves de sixième du collège du Val de Cère de Laroquebrou. La crise sanitaire ne nous aura malheureusement pas permis de nous rencontrer « pour de vrai » autant de fois que nous l’aurions voulu mais ces pages sont le témoignage de la richesse des rapports entre générations. 

Ce projet intergénérationnel est déjà vieux de quatorze ans… Chaque année, nous avons été heureux de mener cette expérience ô combien enrichissante et espérons qu’elle pourra se poursuivre avec autant de passion. 

Nous avons souhaité cette année orienté nos échanges vers la création de ce livret. Nous nous sommes inspirés des Je me souviens (1978) de Georges PEREC qui a consigné dans son ouvrage quatre cent quatre-vingts souvenirs pêle-mêle. 

Ces souvenirs sont selon les mots de l’écrivain : 

« Des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine de faire partie de l'Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'État, des alpinistes et des monstres sacrés.

Il arrive cependant qu'elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu'on les a cherchées, un soir, entre amis ; c'était une chose qu'on avait apprise à l'école, un champion, un chanteur ou une starlette qui perçait, un air qui était sur toutes les lèvres, un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de le porter, un geste, ou quelque chose d'encore plus mince, d'inessentiel, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. »

Nous vous remercions d’être indulgents vis-à-vis des fautes et coquilles qui, malgré plusieurs relectures, ne manqueront pas d’émailler encore les textes en très grande partie saisis par les enfants durant la période de confinement. 

Bon voyage au pays des souvenirs qui assurément sont aussi un peu les vôtres.                                               

                                             Géraldine

                                             PÉARD-DUFRAISE

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